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Des innovations pour faciliter le suivi d’engins de pêche, prévenir toute perte accidentelle et ainsi apporter une petite contribution supplémentaire dans la lutte contre la pollution des océans, et plus généralement pour aider les acteurs de la pêche professionnelle à gérer durablement leur espace maritime.

Un consortium leadé par CLS, composé de pêcheurs du Var et d’associations (Planète Mer, ReSeaclons), travaille actuellement sur des innovations à tester en mer dans les prochains mois vers un océan connecté et durable. Des innovations destinées également à faciliter et encourager les initiatives locales d’économie circulaire. Dans ce cadre, des plongeurs professionnels profond (Association LRS – Les Ressources Sous-Marines), régulièrement sollicités par les pêcheurs en Méditerranée pour la récupération d’engins de pêche perdus au fond des océans, viennent compléter par leurs actions le projet porté par CLS.

L’innovation au service de la mer et de ses artisans

Aide à la pêche traditionnelle

Des engins de pêche connectés par satellite pour un suivi et une récupération facilitée, plus rapides, moins polluants (diminution de la consommation en carburant – réduction de l’empreinte carbone) et des activités moins risquées (temps en mer limité).

Innovations techniques : Mise au point de mini trackers de surface et premiers prototypes de tags acoustiques sous-marins.

Inventaire des engins de pêche et lutte contre les pollutions plastique

Les engins de pêche ainsi connectés permettront l’édition d’un inventaire utile à l’évaluation des engins perdus, conformément aux grandes directives actuelles et à venir, au niveau national, européen et international.

Innovation spatiale : Les objets connectés apparaissent dans le secteur de la pêche grâce à la démocratisation du spatial, à la naissance du newspace français et à la réduction des coûts associés.

robot sous marin

Matériels perdus : une récupération très technique

Les engins échoués et localisés pourront ainsi être récupérés par des experts des hauts fonds et des plongées sensibles.

Innovation « rov-olutionnaire » : Un robot sous-marin inédit, compact, léger, autonome, capable de repérer et positionner en haute profondeur les engins de pêche perdus a été développé.

Economie circulaire : plastique repêché, recyclé, réutilisé

Une fois récupérés les engins de pêche pourront être transformés et connaitre une seconde vie et de nouveaux usages au travers d’initiatives sociales et solidaires portées par l’association ReSeaclons.

Innovation sociale et solidaire : le projet accompagner la création d’une filière en économie circulaire sur la collecte et le recyclage de déchets plastiques marins.

affiche ReSeaclons

Un consortium d’acteurs engagés pour l’innovation dans le secteur de la pêche professionnelle

CLS (Collecte Localisation Satellites)

CLS, filiale du CNES et de CNP, est une société internationale, pionnière dans la fourniture de solutions d’observation et de surveillance de la Terre depuis 1986. Sa vision est d’imaginer et de déployer des solutions innovantes pour comprendre, protéger notre Planète et gérer durablement nos ressources. CLS emploie 750 salariés, au siège à Toulouse et sur ses 25 autres sites dans le monde. L’entreprise œuvre dans 5 secteurs d’activités stratégiques : la gestion durable des pêches, la surveillance environnementale, le climat, la sécurité maritime, la gestion de flottes, les énergies & les mines.

L’entreprise fournit notamment des services satellitaires basés sur la localisation et la collecte de données environnementales (100.000 balises sont traitées chaque mois, bouées dérivantes, balise équipant des animaux, flottes de pêche ou encore de commerce, etc.), l’observation des océans et des eaux continentales (plus de 20 instruments, embarqués à bord de satellites, livrent quotidiennement des informations à CLS sur les mers et les océans du globe), et la surveillance des activités terrestres et maritimes (plus de 10 000 images radar sont traitées et plusieurs centaines d’heures de vol effectuées par des drones sont analysées chaque année par leurs équipes). Engagée pour une planète durable l’entreprise travaille au quotidien pour la Terre, depuis l’Espace.

Le Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Élevages Marins du Var (CDPMEM-Var)

Basé à Toulon le Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Élevages Marins du Var fédère plus de 200 pêcheurs professionnels artisans de la mer. Ses adhérents perpétuent des métiers historiques. Cet artisanat représente un élément identitaire très fort du littoral varois, avec des pêcheurs qui vivent encore de leurs métiers. Le CDPMEM du Var s’engage et œuvre au quotidien pour la préservation et le développement de ces métiers de tradition. La pêche professionnelle exercée sur la côte varoise se distingue des autres activités de pêche pratiquées en Méditerranée française en raison de la très faible proportion de plateau continental. De ce fait il n’y a pas de gros chalutiers industriels mais seulement quelques Ganguis traditionnels d’ailleurs équipés de balises VMS développées par CLS pour démontrer à l’Europe leur impact minime sur la posidonie. Cette particularité géographique permet la survivance et le développement d’activités traditionnelles (pêche aux petits métiers : filets, casiers, nasses, palangres, ligne, cannes, etc.).

Les engins utilisés sont multiples et adaptés aux saisons, aux conditions météorologiques, aux espèces visées, aux conditions de ventes de leurs produits, à l’habitat et à la profondeur. Cette diversité des techniques témoigne d’une tradition mais aussi d’une richesse technique car c’est une garantie pour préserver l’équilibre de la ressource halieutique au travers de la saisonnalité. Le CDPMEM, ordre professionnel est présidé par Pierre Morera, pêcheur depuis 31 ans. Pierre Morera a également repris la prud’homie des Salins (commune d’Hyères) en 2014. Avec pour ambition de restituer à ce site une activité de port de pêche. Une préservation basée sur la formation de jeunes pêcheurs et la valorisation d’espèces méconnues. Aujourd’hui plus de 1600 clients reçoivent des SMS les informant des heures et jours des marchés et des prises débarquées. Cette vision moderne du métier est innovante mais aussi proche des consommateurs. Cette vision est également portée par le CDPMEM.

Planète Mer

Planète Mer est un incubateur et un tremplin de solutions pour l’avenir des Océans. Sa mission : Agir, avec les Hommes, pour retrouver un équilibre durable entre la vie marine et les activités humaines. Ses domaines d’action : (1) Protéger la biodiversité du littoral AVEC les citoyens, (2) Gérer les ressources de pêche AVEC les pêcheurs, (3) Restaurer les écosystèmes dégradés AVEC les populations locales. C’est en impliquant toutes les parties prenantes, en recherchant des solutions concrètes de terrain, reproductibles et reprises par les politiques publiques que l’on répondra au mieux aux enjeux liés au milieu marin.

Selon Planète Mer, association d’intérêt général, il n’y a aucune place au pessimisme. La porte et l’avenir sont ouverts à l’imagination, aux tests, aux essais, au droit à l’erreur, à l’option de recommencer et surtout au devoir de ne jamais renoncer. Véritable médiateur et modérateur de tous les acteurs du milieu maritime, Planète Mer travaille pour une cogestion durable de nos océans. Depuis 2 ans Planète Mer et le CDPMEM-Var mènent en étroite collaboration avec les prud’homies de pêche du Var le programme PELA-Méd (Pêcheurs Engagés pour l’Avenir de la Méditerranée) pour une gestion durable de l’activité et des ressources.

Les Ressources Sous-Marines

Les Ressources Sous-marines ou LRS est une association loi de 1901 d’intérêt général basée à Marseille dont le but premier est non seulement de promouvoir par toute action appropriée la connaissance et la préservation des espèces marines, mais aussi de participer au développement d’études portant sur le milieu marin, de former des scientifiques aux techniques d’observations et d’interventions sous-marines (ROV, plongée professionnelle), de rechercher des nouvelles techniques durables d’élevages marins compatibles avec le respect de l’environnement et des écosystèmes et enfin de sensibiliser les plus jeunes à cette manière d’appréhender l’avenir du monde marin en Méditerranée et porter à leur connaissance la grande diversité des métiers de la Mer.

Dans le cadre de ses missions, LRS est active sur la problématique des filets perdus. Elle a développé des technologies innovantes dont un robot sous-marin, ROV, révolutionnaire, capable d’effectuer des repérages et balisages de filets perdus. Ses missions pour lutter contre les filets perdus se séquencent en plusieurs étapes : la création d’inventaires cartographiques et de banques de données vidéo, l’analyse pour une décision éventuelle de récupération, la mise au point de modes de récupération adaptés aux contextes et aux campagnes de récupération ou encore la réalisation d’appel d’offre de l’OFB sur le recensement et le retrait de filets perdus dans le var et les alpes maritimes.

ReSeaclons

L’association RESEACLONS, est née du projet pilote ReSeaclons porté, d’avril à décembre 2018, par l’Institut Marin du Seaquarium au Grau-du-Roi (Gard). La première filière française de collecte et de valorisation de déchets marins a été ainsi créée. Cette initiative est une démarche collaborative rassemblant les acteurs locaux autour d’un projet de territoire pour lutter contre les déchets marins. L’objectif est d’engager un élan collectif autour de la préservation de l’environnement et de faire émerger des solutions de collecte, de recyclage au plus proche des territoires tout en valorisant les acteurs et encourager un passage à l’action.

Face à l’engouement suscité par cette première filière et pour répondre aux demandes d’essaimage du projet ReSeaclons en France et à l’international, l’association RESEACLONS, a vu le jour en mars 2019.La force du réseau ReSeaclons est de faciliter le recyclage de déchets plastiques aujourd’hui non valorisés, en proposant différentes filières de valorisation innovantes d’économie circulaire tant au niveau local qu’à une échelle plus globale. ReSeaclons assure le lien organisationnel et opérationnel entre les différents acteurs de la chaîne de valeur. C’est aussi un travail continu d’amélioration et d’échanges d’information entre les différents territoires engagés dans la démarche, afin de proposer, trouver et améliorer les procédés de collecte, recyclage, tout en assurant les débouchés économiques à la matière.

IFREMER (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer)

Reconnu dans le monde entier comme l’un des tout premiers instituts en sciences et technologies marines, l’Ifremer s’inscrit dans une double perspective de développement durable et de science ouverte. Il mène des recherches, innove, produit des expertises pour protéger et restaurer l’océan, exploiter ses ressources de manière responsable, et partager les connaissances et les données marines afin de créer de nouvelles opportunités pour une croissance économique respectueuse du milieu marin.

L’Ifremer opère la Flotte océanographique française au bénéfice de la communauté scientifique nationale. Il conçoit ses propres engins et équipements de pointe pour explorer et observer l’océan, du littoral au grand large et des abysses à l’interface avec l’atmosphère. Ses 1500 chercheurs, ingénieurs et techniciens font progresser les connaissances sur l’une des dernières frontières inexplorées de notre planète ; ils contribuent à éclairer les politiques publiques et à l’innovation pour une économie bleue durable. Leur mission consiste aussi à sensibiliser le grand public aux enjeux maritimes. Fondé en 1984, l’Ifremer est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), dont le budget annuel avoisine 240 millions d’Euros.

CNES (Centre National d’Etudes Spatiales)

Le CNES (Centre National d’Études Spatiales) est l’établissement public chargé de proposer au Gouvernement la politique spatiale française et de la mettre en œuvre au sein de l’Europe. Il conçoit et met en orbite des satellites et invente les systèmes spatiaux de demain ; il favorise l’émergence de nouveaux services, utiles au quotidien. Le CNES, créé en 1961, est à l’origine de grands projets spatiaux, lanceurs et satellites et est l’interlocuteur naturel de l’industrie pour pousser l’innovation. Le CNES compte près de 2 500 collaborateurs, femmes et hommes passionnés par cet espace qui ouvre des champs d’application infinis, innovants et interviennent sur cinq domaines d’intervention : Ariane, les sciences, l’observation, les télécommunications, la défense.

Le CNES est un acteur majeur de l’innovation technologique, du développement économique et de la politique industrielle de la France. Il noue également des partenariats scientifiques et est engagé dans de nombreuses coopérations internationales. La France, représentée par le CNES, est le principal contributeur de l’Agence spatiale européenne (ESA).

CNP (Compagnie Nationale à Portefeuille)

Fondée par M. Albert Frère et détenue par les membres de sa famille, CNP est l’un des deux piliers du Groupe Frère. Fort d’une base actionnariale familiale qui lui apporte stabilité et soutien, CNP privilégie la création de valeur à long terme en s’engageant de façon active aux côtés des équipes dirigeantes des sociétés dont elle est l’actionnaire majoritaire ou de premier rang. Au travers de ses deux piliers, CNP et GBL, le Groupe Frère gère un actif net réévalué de l’ordre de 5,5 milliards d’euros, déployé au travers d’un portefeuille diversifié de sociétés d’envergure globale et leaders dans leur secteur d’activité.

 

Un projet soutenu par le Préfet de la Région Provence-Alpes Côte d’Azur,
la Région Provence-Alpes-Côté d’Azur, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)

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